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Et si, demain, vous ne pouviez plus vous faire entendre ? Si vous étiez dans l'impossibilité d'exprimer vos souhaits médicaux ? Pourtant, en France, moins de 18 % des gens ont formalisé leurs souhaits médicaux via des directives anticipées, et beaucoup ignorent le rôle clé de la personne de confiance. Ces outils, loin d’être de simples formalités, sont pourtant un rempart contre l’acharnement thérapeutique ou à l'inverse contre l’abandon prématuré. Ils permettent de garder la main sur son parcours de santé, de reprendre le contrôle sur ses soins, même lorsque la maladie ou les traitements ont rendu silencieux.